Les murs

juin 17, 2024
« Tendre la main est le premier geste vers la libération. C’est la seule façon d’abattre les murs qui nous emprisonnent. »

Texte de base, p. 102

Plusieurs d’entre nous sont arrivés à N.A. émotionnellement brisés. Les années que nous avions passées à utiliser des gens et à leur permettre de nous utiliser, nous avaient fait perdre une bonne partie de notre capacité de faire confiance à qui que ce soit, y compris à nous-mêmes. Mais l’amour et l’acceptation que nous avons trouvés dans Narcotiques Anonymes nous ont encouragés à tendre la main et à nous rapprocher des autres. Plus nous restons abstinents, plus nous commençons à désirer une plus grande intimité avec les personnes que nous aimons. Nous avons commencé à tendre la main de façon plus intense, plus significative, même si nous risquons d’être blessés. Malgré notre peur du rejet, nous avons décidé de courir le risque de nous révéler, d’afficher nos croyances et nos besoins. Nous avons décidé d’abattre nos murs de défense. La liberté que nous avons trouvée valait le risque encouru. Nous savons qu’il nous reste encore du travail à faire avant d’être complètement libérés des barrières érigées durant nos années de dépendance active. Mais, en tendant la main vers d’autres dépendants et en leur permettant de nous tendre la main, nous en sommesvenusàreconnaîtreennousunegrandecapacitéd1amour et d’intimité, malgré nos faiblesses. Une fois libéré des murs qui l’emprisonnent, notre cœur rayonne d’un immense pouvoir.

Juste pour aujourd’hui, j’abattrai mes murs personnels et je tendrai la main aux autres. J’accorderai à mon cœur la liberté d’aimer et d’être aimé.

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