Texte de base, p. 44
Parfois, notre consentement à ce qu’on nous enlève nos défauts de caractère dépend de notre façon de les nommer. Si le fait de donner à nos défauts un autre nom les rend moins « défectueux », nous ne verrons peut-être pas le tort qu’ils causent. Et, s’ils ne semblent pas causer de tort, pourquoi demanderions-nous à notre Puissance supérieure de les éliminer de notre vie ? Prenons le besoin de plaire, par exemple. Cela ne semble pas si néfaste, n’est-ce pas ? Cela signifie seulement que nous sommes gentils avec les gens, non ? Eh bien, pas tout à fait. En vérité, cela veut dire que nous sommes malhonnêtes et manipulateurs. Nous mentons sur nos sentiments, nos croyances et nos besoins, dans le but d’amener les autres à faire ce que nous voulons. Ou peut-être croyons-nous que nous sommes ce genre de personne qui prend les choses tranquillement. Mais, est-ce que prendre les choses tranquillement signifie qu’on néglige les travaux domestiques, qu’on évite les confrontations et qu’on s’encroûte dans une routine confortable ? On ferait peut-être mieux alors d’appeler cela paresse, tendance à tout remettre au lendemain ou peur. Plusieurs d’entre nous ont du mal à identifier leurs défauts de caractère. Si tel est le cas, nous pouvons en parler à notre parrain (marraine), ou à nos amis N.A. Nous leur décrivons clairement et honnêtement notre comportement et nous leur demandons de nous aider à identifier nos défauts. Avec le temps, nous deviendrons progressivement plus aptes à identifier nos propres défauts de caractère en les appelant par leur vrai nom.
Juste pour aujourd’hui, j’appellerai mes défauts par leur vrai nom. Si je n’y arrive pas, je demanderai à mon parrain (marraine) de m’aider.
