Texte de base, p. 103

Certains d’entre nous disent : « C’est la maladie qui me parle. » D’autres disent: « Ma tête ne veut pas s’arrêter de fonctionner. » D’autres encore font référence au « comité dans ma tête », ou à « la folle du logis ». Avouons-le : nous souffrons d’une maladie incurable qui continue de nous affecter, même en rétablissement. Notre maladie nous donne des renseignements déformés sur ce qui se passe dans notre vie. Elle nous dit de ne pas nous regarder, de crainte de découvrir quelque chose de trop effrayant. Parfois, elle nous dit que nous ne sommes pas responsables de nous-mêmes ni de nos actions ; à d’autres moments, elle nous dit que tout ce qui va mal dans le monde est notre faute. Notre maladie nous fait le coup de nous amener à lui faire confiance. Le programme N.A. nous fournit plusieurs voix qui contredisent notre dépendance, des voix auxquelles nous pouvons nous fier. Nous pouvons téléphoner à notre parrain (marraine) pour vérifier notre réalité. Nous pouvons écouter la voix d’un dépendant qui essaie de devenir abstinent. L’ultime solution est de travailler les étapes et de tirer notre force d’une Puissance supérieure. Nous pouvons ainsi passer à travers les moments où « c’est notre maladie qui parle ».

Juste pour aujourd’hui, j’ignorerai la « voix » de ma dépendance. J’écouterai la voix de mon programme et la voix d’une Puissance supérieure à moi-même.