Texte de base, p. 43
Pourquoi les appelons-nous « déficiences » ? Peut-être devrions-nous les appeler « efficiences », puisque ce sont souvent elles qui nous ont permis de survivre. Certains d’entre nous trouvent que leurs déficiences sont justement ces aspects de leur personnalité qui leur ont sauvé la vie à l’époque où ils consommaient. Si tel est le cas, il n’est pas surprenant que parfois nous y demeurions accrochés comme à de vieilles et précieuses amies. Si le ressentiment, la colère ou la peur nous posaient des difficultés, nous pourrions peut-être imaginer ce que serait notre vie si nous n’étions pas affligés de ces défauts. En nous demandant pourquoi nous réagissons d’une certaine manière, nous arrivons parfois à déraciner la peur qui est au cœur de notre conduite. « Pourquoi ai-je peur de renoncer à cet aspect de ma personnalité ? Aurais-je peur de la personne que je deviendrais si je n’avais pas ce comportement ? » Une fois que nous avons découvert notre peur, nous sommes capables de la surmonter. Nous tentons d’imaginer ce que serait notre vie sans certaines de nos déficiences les plus flagrantes. Cela nous amène à pressentir ce qu’il y a au-delà de notre peur, tout en nous fournissant la motivation nécessaire pour nous pousser dans cette direction. Notre Puissance supérieure nous offre une nouvelle vision de notre vie où nous serons libérés de nos défauts. Cette vision est l’essence de nos rêves les plus merveilleux et les plus extravagants. Nous n’avons pas à la craindre.
Juste pour aujourd’hui, j’imaginerai ce que serait ma vie sans mes défauts de caractère. Je demanderai la bonne volonté de consentir à ce que Dieu m’enlève mes déficiences.