Trop occupé

avril 10, 2024
« Peu importe la durée de notre abstinence, nous devons nous servir de ce que nous apprenons, sinon nous le perdrons. »

Texte de base, pp. 104-105

Après une longue période d’abstinence, certains d’entre nous ont tendance à oublier ce qui constitue notre plus grande priorité. À chaque semaine, nous nous disons : « Il faut que j’aille à une réunion ce soir. Je n’y suis pas allé depuis… » Nous sommes pris par d’autres préoccupations qui sont importantes, bien sûr, mais pas autant que notre participation assidue à Narcotiques Anonymes. Cela se produit graduellement. Nous obtenons un emploi. Nous retrouvons notre famille. Nous avons des enfants à élever, le chien est malade, ou nous suivons des cours du soir. Il faut faire le ménage de la maison. La pelouse a besoin d’être tondue. Nous devons travailler tard le soir. Nous sommes fatigués. Il y a un bon spectacle au théâtre ce soir. Et, soudain, nous nous apercevons que nous n’avons pas appelé notre parrain (marraine), que nous ne sommes pas allés à une réunion, que nous n’avons pas parlé à un nouveau ni même à Dieu, depuis un bon bout de temps. Que faire dans un tel cas ? Eh bien, nous pouvons renouveler notre engagement à l’égard de notre rétablissement ou nous pouvons continuer à être trop occupés pour nous rétablir… jusqu’à ce qu’il nous arrive quelque chose et que nous reconnaissions avoir perdu la maîtrise de notre vie. Quel choix I La meilleure chose à faire est d’investir plus d’énergie dans le maintien de la base de rétablissement sur laquelle notre vie est édifiée. C’est cette base qui rend tout le reste possible, et elle s’effondrera sûrement si nous sommes trop préoccupés par tout le reste.

Juste pour aujourd’hui, je ne peux pas me permettre d’être trop occupé pour me rétablir. Aujourd’hui, je ferai quelque chose qui consolidera mon rétablissement.