Texte de base, p. 13
Rares sont ceux qui arrivent à N.A. remplis de bonne volonté. Certains d’entre nous sont ici parce qu’ils y ont été envoyés sur ordonnance de la cour. D’autres sont venus pour sauver leur famille. D’autres viennent dans l’espoir de sauver une carrière chancelante, au bord de la faillite. Peu importe la raison pour laquelle nous sommes ici. Ce qui compte, c’est que nous y soyons. Nous avons entendu dire : « Sile corps y va, l’esprit suivra. 11 li se peut que nous arrivions aux réunions remplis d’aigreur. Il se peut que nous soyons l’un de ceux qui s’assoient à l’arrière de la salle, les bras croisés, lançant des regards furieux et menaçants à quiconque s’approche. Peut-être partons-nous avant le cercle de fermeture. Mais, si nous persistons à revenir, nous nous apercevons que notre esprit commence à s’ouvrir. Quand les autres partagent leur vécu, nous commençons à laisser tomber nos mécanismes de défense. Nous pouvons même entendre quelqu’un avec qui nous pouvons nous identifier. Nous entamons le processus du changement. Après un certain temps dans N.A., nous découvrons que ce n’est pas seulement notre esprit qui est entré dans nos salles de réunions. Notre cœur est là aussi, et c’est ce qui compte le plus. Après cela, les miracles commencent à se produire vraiment !
Juste pour aujourd’hui, je m’efforcerai d’écouter les partages des autres avec un esprit ouvert.