Rechercher les côtés positifs

mars 27, 2024
« En accord avec les principes de rétablissement, nous nous efforçons de ne pasjuger, de ne pas mettre des étiquettes et de ne pas moraliser. »

Texte de base, pp. 13-14

Combien de fois dans notre rétablissement avons-nous mal interprété la conduite d’un autre pour aussitôt former un jugement, coller une étiquette et soigneusement ranger cette personne dans une case ? Peut-être avait-il élaboré une conception d’une Puissance supérieure différente de la nôtre, alors nous tirions aussitôt la conclusion que sa foi n’avait rien de spirituel. Ou peut-être avons-nous surpris un couple en train de se disputer; nous avons alors supposé que leur relation affective était « malade », pour découvrir plus tard que leur union s’épanouissait depuis plusieurs années. Caser à la légère les gens que nous connaissons dans des catégories est une façon pour nous d’éviter de faire l’effort d’en savoir plus sur eux. Chaque fois que nous jugeons de la conduite des autres, nous cessons de les voir comme des amis potentiels et des compagnons de route sur le chemin du rétablissement. Si nous demandions à ces gens que nous jugeons s’ils apprécient qu’on les classe ainsi dans des stéréotypes, ils nous répondraient par un « non » catégorique. Serions-nous froissés si nous subissions le même traitement ? Oui, bien sûr. Nous voudrions que les autres remarquent nos qualités. De même, les autres dépendants en rétablissement veulent qu’on pense du bien d’eux. Notre programme de rétablissement nous demande de regarder la vie de façon positive. Plus nous nous concentrerons sur les aspects positifs des autres, plus nous en trouverons en nous-mêmes.

Juste pour aujourd’hui, je mettrai de côté mes jugements négatifs à l’égard des autres et je m’efforcerai d’apprécier les qualités de chacun.