Texte de base, p. 132
Négliger notre rétablissement, c’est comme négliger tout autre cadeau qu’on aurait reçu. Supposons qu’on vous donne une voiture neuve. La laisseriez-vous dans la rue jusqu’à ce qu’elle rouille ? La conduiriez-vous sans l’entretenir, jusqu’à ce qu’elle tombe en morceaux sur la route ? Bien sûr que non ! Vous seriez prêts à faire tout ce qu’il faut pour la garder en parfait état. Le rétablissement est aussi un cadeau, et il nous faut en prendre soin si nous voulons le conserver. Notre rétablissement ne vient pas avec une garantie illimitée ; il y a un carnet d’entretien qui demande d’assister régulièrement aux réunions et de s’impliquer dans différentes formes de services. Il nous faudra, par exemple, faire un nettoyage quotidien – notre Dixième Étape – et, de temps à autre, la révision globale d’une Quatrième Étape s’imposera. Si nous entretenons le cadeau du rétablissement en remerciant chaque jour le Donneur, on le conservera. Le cadeau du rétablissement est quelque chose qui grandit par le don. Si nous ne le redonnons pas, nous ne pourrons le garder. Mais, en partageant notre rétablissement avec d’autres, nous en venons à lui donner encore plus de valeur.
Juste pour aujourd’hui, mon rétablissement est un cadeau et je veux le conserver. J’effectuerai l’entretien nécessaire et partagerai mon rétablissement avec les autres.