Douzième Étape
Une Douzième Étape ne rate jamais. Même si le dépendant ne devient pas abstinent, nous avons accompli au moins deux choses. Nous avons planté la semence du rétablissement dans l’esprit de ce dépendant avec qui nous avons partagé notre expérience, notre force et notre espoir. Et nous sommes nous-mêmes restés abstinents une journée de plus. Il est rare qu’un dépendant en rétablissement fasse une visite de Douzième Étape sans ressentir une profonde reconnaissance. Parfois nous pratiquons la Douzième Étape sans nous en rendre compte. Nos camarades de travail et nos autres relations, qui connaissent un peu notre histoire et qui voient le genre de personne que nous sommes aujourd’hui, savent où nous trouver s’ils ont un ami ou un être cher qui a besoin de notre aide. Nous sommes parfois le meilleur attrait que N.A. puisse offrir. Pour plusieurs dépendants, la Douzième Étape c’est le point de départ du rétablissement. Nous croyons vraiment que « c’est seulement en le partageant que nous conservons ce que nous avons ». Le paradoxe de la Douzième Étape est évident : c’est en donnant que nous recevons.
Juste pour aujourd’hui, je me rappellerai que je suis un exemple vivant de la Douzième Étape. Je ne peux pas « rater » lorsque j’essaie de transmettre le message à un autre dépendant.