Texte de base, p. 59
Quand nous sommes arrivés à N.A., nous avions toutes sortes d’idées de ce qu’il nous fallait. Certains d’entre nous visaient l’accumulation de biens personnels. Nous croyions que le rétablissement était équivalent à la réussite extérieure, mais le rétablissement n’est pas équivalent à la réussite. Aujourd’hui, nous croyons que notre plus grand besoin est d’être fortifié et guidé spirituellement.
Le plus grand dommage que nous ait causé notre dépendance fut celui fait à notre spiritualité. Notre maladie nous dictait notre principale motivation : se procurer de la drogue, en consommer et chercher les moyens pour en obtenir davantage. Asservis à notre besoin irrépressible de drogue, notre vie était sans but et déconnectée. Nous étions spirituellement ruinés.
Tôt ou tard, nous réalisons que notre plus grand besoin dans le rétablissement est « de connaître la volonté de Dieu à notre égard et d’obtenir la force de l’exécuter ». C’est là que nous trouvons la direction et le sens de la vie que notre dépendance nous cachait. C’est dans l’accomplissement de la volonté de Dieu que nous nous libérons de notre propre volonté. N’étant plus uniquement dirigés par nos propres besoins, nous sommes libres de vivre sur un pied d’égalité avec les autres.
La réussite extérieure n’a rien de mal. Mais sans le lien spirituel du programme N.A., le plus grand besoin de notre rétablissement reste insatisfait, aussi grande que puisse être notre « réussite ».
Juste pour aujourd’hui, je chercherai à répondre à mon plus grand besoin : un lien vital avec un Dieu tel que je Le conçois qui me guide.