Texte de base, p. 117
À l’époque où nous consommions, le désespoir était notre inséparable compagnon qui teintait tous les moments de notre vie. Il venait de notre expérience de dépendance active : nous avions beau entreprendre des démarches pour améliorer notre vie, nous sombrions toujours plus profondément dans la misère. Nos tentatives pour contrôler notre vie tournaient fréquemment à l’échec. Dans un sens, l’admission de notre impuissance dans la Première Étape était un aveu de désespoir. Les Étapes Deux et Trois nous sortent graduellement de ce désespoir et nous font connaître l’espoir, ce nouveau compagnon du dépendant en rétablissement. Après avoir accepté que tant d’efforts pour changer se soient soldés par des échecs, nous en venons à croire en une Puissance supérieure à nous-mêmes. Nous croyons que cette Puissance peut nous aider et qu’Elie le fera. Nous pratiquons la Deuxième et la Troisième Étape comme une affirmation de notre espoir en une vie meilleure, en demandant à cette Puissance de nous guider. Au fur et à mesure que nous nous tournons vers une Puissance supérieure pour nous conduire dans notre vie de tous les jours, le désespoir de notre longue expérience d’autosuffisance disparaît.
Juste pour aujourd’hui, je réaffirmerai la décision prise dans ma Troisième Étape. Je sais qu’avec une Puissance supérieure dans ma vie, il y a de l’espoir.