Texte de base, p. 40
Plusieurs d’entre nous désirent avoir des relations sans contraintes, dans lesquelles nous pouvons être tout à fait ouverts à propos de nos sentiments. En même temps, l’éventualité d’une telle intimité nous procure plus de peur que presque toute autre situation dans la vie. Si nous examinons ce qui nous fait peur, nous nous apercevrons ordinairement que nous essayons de dissimuler un aspect de notre personnalité, qui nous fait honte ou que nous sommes incapables de nous admettre à nous-mêmes. Nous ne voulons pas que les autres soient au courant de nos insécurités, de notre souffrance ou de nos carences ; c’est pourquoi nous refusons tout simplement de les laisser voir. Nous nous imaginons peut-être qu’elles cesseront d’exister si personne ne les connaît. C’est là que nos relations s’arrêtent. Aucun de ceux et celles qui entrent dans notre vie ne va jamais au-delà du point où commencent nos secrets. Pour préserver l’intimité dans une relation, il est essentiel de reconnaître nos imperfections et de les accepter. La forteresse du déni, érigée pour que ces imperfections restent cachées, s’effondrera alors et nous permettra de construire des relations avec les autres.
Juste pour aujourd’hui, j’ai des occasions de partager mon univers intérieur avec d’autres. Je profiterai de ces occasions et me rapprocherai de ceux que j’aime.