Texte de base, p. 122
Plusieurs d’entre nous ont eu l’occasion d’observer un petit enfant faire ses premiers pas. La mère tient le bambin debout. Le père s’agenouille tout près ; les bras tendus et le visage rempli d’émotion, il encourage le petit. Le bambin fait quelques pas vers son père. Le frère et la sœur aînés l’encouragent à continuer. Bébé tombe. Murmurant des paroles de réconfort, sa mère le relève, et tout recommence. Cette fois le bambin avance jusqu’à ce qu’il soit assez proche pour tomber dans les bras rassurants de son père. Quand nous sommes nouveaux, nous arrivons dans les salles de N.A. à peu près comme ce petit enfant. Comme la dépendance nous a habitués à une vie dysfonctionnelle, pleine de peurs et d’incertitudes, nous avons besoin d’aide pour nous tenir debout. Comme un enfant qui entreprend sa longue marche vers la vie adulte, nous faisons nos premiers pas vacillants vers le rétablissement. Nous apprenons à vivre suivant ce nouveau mode de vie parce que ceux qui sont venus avant nous nous encouragent et nous réconfortent, en nous racontant ce qui a marché et ce qui n’a pas marché pour eux. Notre parrain (marraine) est là pour nous lorsque nous avons besoin d’une poussée dans la bonne direction. En rétablissement, il nous arrive fréquemment d’avoir l’impression de ne plus pouvoir avancer. Tout comme un enfant qui apprend à marcher, nous trébuchons parfois ou nous tombons. Mais notre Puissance supérieure nous attend toujours, les bras tendus. Et, comme le frère et la sœur du petit enfant qui lui lançaient des encouragements, les autres membres N.A. nous supportent dans notre cheminement vers une vie bien remplie.
Juste pour aujourd’hui, je chercherai l’encouragement des autres. J’en encouragerai d’autres qui ont peut-être besoin de ma force.