La vigilance

janvier 1, 2024
« Ce n’est qu’avec vigilance que nous conservons ce que nous avons… »

Texte de base, p. 75

Comment demeurons-nous vigilants face à notre rétablissement? D’abord en admettant que nous avons une maladie que nous aurons toujours. Peu importe notre temps d’abstinence, peu importe l’amélioration de notre vie, peu importe l’étendue de notre rétablissement spirituel, nous sommes toujours des dépendants. Notre maladie attend patiemment, prête à nous prendre au piège si nous lui en donnons l’occasion.

La vigilance est une nécessité de tous les jours. Nous nous efforçons d’être constamment vigilants et prêts à réagir au moindre signe de difficulté. Non pas qu’il nous faille vivre avec la peur irrationnelle que quelque chose d’horrible s’empare de nous si nous abaissons notre garde un instant ; nous prenons tout simplement des précautions normales. La prière quotidienne, la fréquentation régulière des réunions et la décision de ne pas transiger sur les principes spirituels, en empruntant la voie la plus facile, sont des actes de vigilance. Au besoin, nous faisons notre inventaire, nous partageons notre expérience avec les autres dès qu’on nous le demande et nous raffermissons soigneusement notre rétablissement. Surtout, nous restons vigilants.

Nous obtenons un répit quotidien de notre dépendance tant que nous restons vigilants. Chaque jour, nous appliquons les principes du rétablissement à tout ce que nous faisons et, chaque soir, nous remercions notre Puissance supérieure pour une autre journée d’abstinence.

Juste pour aujourd’hui, je serai vigilant et je ferai tout ce qu’il faut pour préserver mon rétablissement.