Texte de base, p. 38
On reproche souvent à la Quatrième Étape de nous rendre douloureusement conscients de nos défauts de caractère. Il se peut que nous soyons tentés de retarder notre programme de rétablissement. Grâce à l’abandon et à l’acceptation, nous pouvons trouver les ressources dont nous avons besoin pour continuer à travailler les étapes. Ce n’est pas la conscience de nos défauts qui cause le plus d’anxiété, ce sont les défauts eux-mêmes. Tout ce que nous sentions quand nous consommions, c’était la drogue ; nous pouvions ignorer la souffrance que nous causaient nos défauts. À présent que la drogue n’est plus là, nous ressentons cette douleur. Refuser de reconnaître la source de notre angoisse ne la fera pas disparaître pour autant ; ce déni protège la douleur et la rend plus forte. Les Douze Étapes nous aident à faire face à la misère causée par nos défauts, en agissant directement sur eux. Si nos défauts nous font souffrir, nous pouvons nous rappeler le cauchemar de la dépendance active, cauchemar dont nous sommes tirés, à présent. Nous pouvons nous remémorer l’espoir de la délivrance que la Deuxième Étape nous a procuré. Nous pouvons, grâce à une Troisième Étape, confier à nouveau notre volonté et notre vie à Dieu tel que nous Le concevons. Notre Puissance supérieure prend soin de nous en nous donnant la force nécessaire pour travailler le reste des Douze Étapes. Nous n’avons pas à craindre nos émotions. Juste pour aujourd’hui, nous pouvons poursuivre notre rétablissement.
Juste pour aujourd’hui, je ne craindrai pas mes émotions. Avec l’aide de ma Puissance supérieure, je poursuivrai mon rétablissement.