Texte de base, pp. 57-58
Plusieurs d’entre nous ses ont fait dire : « Sois patient lorsque tu apprends à méditer ; cela demande de la pratique avant de savoir ce qu’il faut écouter. » Nous sommes heureux qu’on nous ait avertis, sinon plusieurs d’entre nous auraient abandonné la méditation au bout d’une semaine ou deux. Durant les premières semaines, tous les matins, nous nous sommes peut-être assis, nous avons fait le vide dans notre esprit et nous avons « écouté », comme le suggère le Texte de base, mais nous n’avons rien « entendu ». Il est possible qu’il ait fallu quelques semaines de plus avant qu’il ne se passe quelque chose. Même là, ce qui se passait était souvent à peine perceptible. Après notre méditation matinale, nous nous sentions juste un peu mieux dans notre peau, nous éprouvions un peu plus d’empathie envers les personnes que nous rencontrions au cours de la journée et nous nous sentions un peu plus en contact avec notre Puissance supérieure. Pour la plupart d’entre nous, il n’y avait rien de dramatique à cette prise de conscience, ni éclair ni coup de tonnerre. Au lieu de cela, il se produisait quelque chose de discrètement puissant. Nous prenions le temps de mettre de côté notre ego et nos idées. Dans cet espace libre, nous nous efforcions d’améliorer notre contact conscient avec la source de notre rétablissement quotidien, Dieu tel que nous Le concevons. La méditation était quelque chose de nouveau requérant du temps et de la pratique, mais, comme pour les étapes, nous avons obtenu des résultats… à force de pratique.
Juste pour aujourd’hui, je pratiquerai I’« écoute » pour connaître la volonté de Dieu à mon égard, même si je ne sais pas encore ce que je dois « écouter ».