Ce n’est pas uniquement une motivation pour grandir

octobre 1, 2024
« Nous apprenons que la douleur peut être un facteur de motivation dans notre rétablissement. »

Texte de base, p. 38

« A-t-on besoin de souffrir ? » C’est la question que nous nous posons chaque fois que nous souffrons. Nous ne voyons aucune utilité à la douleur, et souffrir nous paraît un exercice inutile. Si quelqu’un nous parle de croissance spirituelle quand nous souffrons, nous faisons probablement une grimace de dégoût et nous nous éloignons en pensant que nous n’avons jamais rencontré quelqu’un d’aussi insensible. Qu’arriverait-il cependant si les humains ne ressentaient aucune douleur sur le plan physique ou sur le plan émotionnel ? Serait-ce un monde idéal ? Pas vraiment. Si nous étions incapables de ressentir la douleur physique, nous ne saurions pas quand cligner des yeux pour en extraire une poussière; nous ne saurions pas quand arrêter de faire des exercices physiques ; nous ne saurions même pas à quel moment nous retourner dans notre sommeil. En l’absence de signaux d’alarme naturels, nous nous maltraiterions tout simplement. Il en est de même pour la souffrance émotionnelle. Comment nous serions-nous aperçus que nous avions perdu la maîtrise de notre vie si nous n’avions pas souffert ? Tout comme la souffrance physique, la souffrance émotionnelle nous indique le moment d’arrêter de faire quelque chose de douloureux. La souffrance n’est pourtant pas seulement un facteur de motivation. La souffrance émotionnelle nous donne un point de comparaison pour nos moments de bonheur. Nous ne saurions apprécier la joie si nous ne connaissions pas la souffrance.

Juste pour aujourd’hui, j’accepterai la souffrance comme une partie essentielle de la vie. Aussi intense que puisse être ma souffrance, je sais que je peux connaître une aussi grande joie.