Texte de base, pp. 26-27
Capituler peut être la base nécessaire au rétablissement, mais quelquefois, nous y résistons. Après un certain temps d’abstinence, la plupart d’entre nous se demandent pourquoi diable ont-ils fait tant d’efforts pour nier leur impuissance, alors que c’est finalement la capitulation qui leur a sauvé la vie. À mesure que nous nous rétablissons, de nouvelles occasions de capituler se présentent. Nous avons le choix de lutter contre tout et tout le monde, ou de nous rappeler les bénéfices de notre première capitulation et de cesser de lutter. La majeure partie des souffrances que nous ressentons provient de notre résistance et non de notre capitulation. De fait, lorsque nous abandonnons la lutte, la souffrance cesse et est remplacée par l’espoir. Nous commençons à croire que tout va s’arranger et, au bout d’un certain temps, nous réalisons que le résultat est l’amélioration de notre vie. Nous nous sentons comme lorsque nous avons abandonné l’illusion que nous pouvions contrôler notre consommation soulagés, libres et remplis d’un nouvel espoir.
Juste pour aujourd’hui, y a-t-il une capitulation que j’ai besoin de faire aujourd’hui ? Je me souviendrai de ma première capitulation et je me rappellerai que je n’ai plus besoin de lutter.