Texte de base, p. 29

La plupart d’entre nous ont essayé tout ce qu’ils pouvaient imaginer et ont déployé toute la force dont ils disposaient, pour combler le vide spirituel en eux. Ni la drogue, ni le contrôle et l’autorité, ni le sexe, l’argent, les propriétés, le pouvoir ou le prestige : rien ne comblait ce vide. Nous sommes impuissants ; nous avons perdu la maîtrise de notre vie, surtout si nous sommes seuls, livrés à nous-mêmes. Notre déni n’y changera rien. C’est pourquoi nous capitulons ; nous confions notre volonté et notre vie à une Puissance supérieure. Parfois, en capitulant, nous ne savons pas qu’il existe une Puissance supérieure à nous-mêmes qui peut nous rendre notre intégralité. Parfois nous ne sommes pas certains que Dieu tel que nous Le concevons va prendre soin de cette vie dont nous avons perdu la maîtrise. Notre incertitude ne modifie cependant en rien cette vérité essentielle : nous sommes impuissants. Nous avons perdu la maîtrise de notre vie. Nous devons capituler. Ce n’est qu’en le faisant que nous pouvons nous ouvrir suffisamment pour que nos vieilles idées et les ruines de notre passé soient balayées, suffisamment pour laisser entrer une Puissance supérieure.

Juste pour aujourd’hui, je capitulerai sans condition. Cela peut être aussi facile ou aussi difficile que je le veux. De toute manière, je le ferai.